Dans cet article, on va remonter dans le temps et s’infiltrer dans une époque où Sultan alaouite Moulay Abderrahman régnait au Maroc.
En effet, en Janvier 1832, le comte de Mornay : membre de la délégation Française débarqua au Maroc afin de dissuader le Maroc de prêter toute aide militaire à la résistance Algérienne.
Dans cette mission diplomatique, il est accompagné par le peintre Eugène Delacroix désirant découvrir la richesse du pays et puiser l’inspiration pour ses tableaux. Dès qu’il posa pied sur les terres Marocaines et précisément à Tanger, il réalisa une aquarelle de cette dernière.
Delacroix était un peintre du mouvement romantisme donc il l’adapta à ses œuvres orientalistes et peint plusieurs ambiances de la vie Marocaine à cette époque.
Le Maroc fut en effet pour Delacroix une révélation, celle du «sublime vivant qui court ici dans les rues et qui vous assassine de sa réalité», comme il l’écrit à son ami Jean Baptiste Pierret. Le peintre gardait toujours des carnets pour ses
voyages et consacra un pour le Maroc.
De retour en France, Delacroix gagna en popularité et devint admiré de tous.
Il revint ensuite régulièrement au Maroc et aux pays du Nord Afrique où il réalisa plusieurs œuvres :
La Noce juive au Maroc (1841),
Le Sultan du Maroc (1845),
Fantasia (1832)…
A son hommage, le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain a abrité, du 7 juillet au 9 octobre 2021, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc ».
« Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » retrace le voyage du peintre à travers des tableaux, des dessins, des aquarelles mais également la quasi totalité des objets, des vêtements, des armes et des instruments de musique qu’il a rapportés de son voyage et qui l’ont accompagné durant toute sa carrière d’artiste.
Merci de m’avoir lue !
-H.BOUDRAA
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